jeudi 20 août 2015

Vendredi 20 Août 1915

Le lendemain, réveil à 5 heures pour aller charger les arbres qui étaient restés au cimetière, mais quand nous sommes arrivés, ils étaient chargés.

En revenant, le lieutenant, ayant appris que je travaillais le bois, m’a convoqué, avec un autre pour préparer les bois destiné à la construction de l’abri des pièces.


Le tantôt, après la soupe, n’ayant plus de bois d’amené, j’ai fait du terrassement pour enterrer la pièce --  travail assez fort, surtout pour commencer, surtout qu’il y avait des racines et de la roche. Dans le tantôt, on attendait une attaque boche, alors on leur a envoyé une trentaine d’obus explosifs dans leurs tranchées, ce qui les a un peu calmé. Leurs canons ne nous ont presque pas répondu. Ils ont tiré plusieurs coups sur un de nos avions, sans l’atteindre.

La nuit fut assez tranquille. J’étais de faction de 2 h ½  à 4 h ½. On entendait quelques coups de fusil de temps en temps, et on voyait quelques fusées françaises et boches qui brillaient dans la nuit et ressemblaient à un feu d’artifice.

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