mardi 21 juin 2016

Mercredi 21 Juin 1916

Beau temps. Ce jour, j’ai appris ce qui c’était passé pendant ma permission: le samedi 17, plusieurs avions allemands étaient signalés. C’est Mano qui devait pointé, mais devait partir en permission, le lendemain. Quévy lui dit: comme tu part demain, inutile de te faire tuer. Alors il monte sur la pièce et tire l’avion. Au troisième coup tiré, un fusant de 105 éclate juste au dessus de la pièce. Quévy crie: en voici un, aussitôt il tombe sur Gehenne, la gorge coupée par un scraphnel et le ventre traversé par un éclat. Guernon reçu un éclat sur la tête qui lui a coupé le tour de son casque et un éclat ayant percé la calote du casque, occasionne une blessure peu grave mais il a perdu beaucoup de sang.

Quévy succombe en 10 mn. C’est un aide major du 24e qui est venu soigné Guernon dans la sappe car le bombardement devient de plus en plus fort. 210 – 150 – 130 – 105, en tout 270 coups dans la journée.

Aucun autre mal à la section, une cabane brule au 54, une pièce endomagée. Au 24,  3 abrits touché, une sappe écroulée. L’aide major a été blessé d’une balle à l’épaule et a succombé à ses blessures le 20. Depuis ce jour, on ne tire plus sur avion mais on les signale. Quévy a été enterré à Blénod, le dimanche 18 et Guernon évacué à Dieulouard.

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